Selon Olivier Noël, en dépit de l’aménagement récent du pacte Dutreil, l’impôt sur les successions et les donations français demeure un obstacle aux transmissions familiales d’entreprises. L’entrepreneur détaille ses convictions dans une tribune parue dans Les Echos le 18 février.
Dans cette tribune, Olivier Noël rappelle qu’en France et dans d’autres pays d’Europe, les entreprises familiales représentent environ 80 % de l’ensemble des entreprises privées. Pourtant, selon une étude 2017 de l’Edhec Family Business Center, seulement 12 % des entreprises familiales françaises seraient transmises à la génération suivante, contre 65 % en Allemagne, 76 % en Italie et même 88 % en Suède. Cet écart substantiel s’explique notamment par l’impôt sur les successions et les donations français qui demeure l’un des plus élevées au monde.