À l’occasion d’une matinée-débats introduite par Nicolas Baverez, avocat à la cour, et Olivier Pastré, professeur d’économie à Paris VIII, l’ANSA s’est interrogée sur les mesures à prendre pour relancer la croissance des entreprises et l’actionnariat en France.
Michel Rollier, Président de l’ANSA a salué les réformes du marché du travail, qui doivent restaurer l’attractivité et la compétitivité françaises, et la loi de finances pour 2018 qui a permis des avancées significatives sur la fiscalité du capital productif, telle que la suppression de l’ISF, qui était un verrou majeur de notre économie et frappait l’investissement en actions, et l’adoption d’un régime visant à alléger la taxation des revenus de l’épargne financière par l’institution d’un taux forfaitaire unique. L’ANSA attend en outre avec confiance la concrétisation de la baisse progressive de l’impôt sur les sociétés programmée d’ici 2022.
Ces réformes constituent des évolutions significatives et tendent à nous rapprocher des pratiques de nos voisins européens. Toutefois, elles ne nous permettent pas d’aligner les taux français de retour sur leurs investissements aux actionnaires sur la moyenne des taux européens. L’ANSA est convaincue en conséquence que des mesures complémentaires sont nécessaires pour aller au-delà et continuer à réformer notre pays. Elles ont été présentées et débattues au cours de la matinée.